dimanche 24 avril 2016

Au petit soleil

Voilà encore toute une matinée que je reste dans mon lit en pensant à toi. Je relis ces vieux messages et au fond de moi je me demande comment tu as pu changer au point de te montrer aussi horrible. Je me souviens, quand on se parlait beaucoup tout les deux, et plus seulement moi à toi, tu me parlais d'une fille sombre qui vivait en toi, et qui te faisait peur parfois quand elle apparaissait au pied de ton lit.

Est-ce que c'est elle, alors ? Cette fille qui m'a fait mal, qui a décidé de me jeter, de détruire l'affection que tu avais pour moi sous prétexte qu'elle ne partageait pas les mêmes sentiments que moi, qui m'a insulté odieusement même alors que je ne faisais que de lui dire mon amour pour elle, est-ce que c'est elle ? Un jour, tu as disparu après m'avoir prévenu sans même que je m'en rende compte, ce fameux jour où tu m'as dit que tu m'en voudrais si je t'abandonnais comme ça. Tu es réapparue quelques fois, je me souviens d'une fois où toi et moi on a discuté pendant une heure ou deux comme s'il ne s'était rien passé, comme si on était toujours de super bons amis, et puis tu es partie d'un seul coup, comme tu es venue, en me disant à plus parce qu'il fallait que tu ailles bosser. Et je crois que c'est la toute dernière fois où on s'est vraiment parlé. Après ça, je ne t'ai plus reconnue, tu n'as fait que m'insulter, comme si ce n'était plus toi, dans tes messages.

Moi je me souviens de toi avant, je m'en souviendrai toujours parce que cette fille que tu étais avant c'est d'elle dont je suis tombé amoureux, et ça ne veut pas dire que cette fille est à jeter, au contraire... Avant toi Hélène, je n'étais jamais tombé amoureux d'une fille comme ça, et après toi je ne suis jamais retombé amoureux non plus... Parce que cette fille, elle était géniale, je te jure. Jamais j'en ai retrouvé une comme elle. Pourtant des filles j'en connais plein, il y en a même deux ou trois qui sont plus ou moins amoureuses de moi, mais elles ne t'arrivent pas à la cheville, Hélène. Du moins elles n'arrivent pas à la cheville de cette amie que tu étais, avant que tu changes, avant que je devienne un ennemi pour toi.

Alors, je repense à cette fille sombre, je me dis que maintenant il n'y a plus qu'à elle que je parle, et ça m'attriste beaucoup, parce qu'elle m'empêche de parler à la fille que j'aime.

Et je t'aime, Hélène. Tu serais idiote de ne pas me croire, parce que ça fait plus de deux ans et demi que je suis là, et que je t'aime.

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