dimanche 1 octobre 2017

Le juste et l'injuste

Dans la réalité, je sais que tu me détestes pour ça...

Pourtant, lorsque je ferme les yeux, je fais souvent ce rêve : tu me serres dans tes bras, et tu me remercies, d'être toujours là, de t'aimer encore malgré tout, de ne t'avoir jamais abandonné.

jeudi 7 septembre 2017

Un peu d'amour à nu

Je t'aime Hélène. Tu me donnes toujours la force de vivre, la force d'exister, la force d'avoir envie. Envie de vivre pour réussir à te plaire. Envie de me lever, demain matin, pour ces deux grands yeux avec lesquels tu ne m'as plus regardé depuis si longtemps... Voilà trois ans que je vis pour toi, mais sans toi... Trois ans que j'ai des relations qui ne veulent rien dire avec des filles qui ne veulent rien dire, juste parce que, toi, tu ne me regardes pas. C'est toi pourtant, bien sûr que c'est toi. Cela fait trois années entières que l'amour que j'ai pour toi résiste à toute cette misère que tu me fais subir en retour... Regarde, c'était censé être la plus belle chose que j'aie jamais offerte, et toi tu en as fait... Je ne trouve même pas de mot pour décrire ce que tu en as fait, de mon cadeau, du coeur que je t'ai offert. J'osais, oui, j'ai eu cette audace, j'osais espérer que ça te rendrait heureuse que je te dise je t'aime. J'ai osé vouloir croire qu'on serait enfin heureux tous les deux, après toutes ces années infernales passées à te chercher. J'ai osé te croire, quand tu m'as dit que tu espérais que personne ne briserait jamais mon coeur, j'ai osé croire que tu pourrais l'aimer très fort comme il t'aime toi, et que tu ne lui ferais jamais de mal. J'ai même osé croire un peu en moi.

Je t'aime tellement... Je t'en veux tellement pour m'avoir refusé alors que je te faisais à ce point confiance. Alors que je voyais tant de bonheur avec toi... Je devrais te détester, si tu n'étais pas la seule personne au monde pour qui j'ai tous ces sentiments.

Je t'aime... Je t'en supplie, j'en supplie l'univers à genoux, accomplis ce tout petit miracle dans ma vie. C'est le seul que j'aie jamais demandé, et le seul que je demanderai jamais. Ouvre simplement les yeux pour me regarder sans peur, sans haine, sans dégoût, sans mépris, mais juste avec le sourire. Juste avec la pensée que je t'aime si fort depuis si longtemps, et que ce n'est pas quelque chose de mal. Que c'est même quelque chose de bien, au contraire ! Que moi au fond, je ne veux que ton bonheur, et un peu le mien aussi. Que normalement, ça devrait être compatible... Que même, ça ne devrait être qu'une seule et même chose.

Je t'aime Hélène. Je t'aime et ce soir encore, comme chaque soir depuis que tu m'ignores, je suis affreusement seul.

mardi 4 juillet 2017

Porter sa croix

Bonjour Hélène.

Je t'écris pour te dire que je suis toujours là, que je ne t'abandonne pas et que si toi tu m'as tellement abandonné c'est pas si grave parce que le temps que l'un de nous deux reste en vie cette promesse reste en vie elle aussi.

Simplement, c'est sûr que j'aurais préféré que tu l'honnores avec moi. Enfin, c'est pas tant un reproche, je veux surtout dire que j'aurais voulu ne pas te donner de raisons de la casser.
"Moi je t'en voudrais si tu disparaissais sans prévenir pour une durée indéterminée"... Tes mots résonnent dans ma tête, pourtant ceux-là tu ne les as pas dits à l'oral, tu les as simplement écrits. Les mots s'envolent, les écrits restent, il paraît. D'ailleurs parmi toutes les choses dont je me souviens, il y a plus de lettres que de phonèmes, pourtant j'aimais bien ta voix aussi. C'est juste que, toi et moi, on s'est plus écrit que parlé, et finalement c'était peut être dommage.

Je ne sais pas si tu te souviens, moi j'avais super peur de te parler. Il y avait hangout et tout mais quand je me retrouvais seul avec toi j'étais un peu mal à l'aise, alors je préférais t'écrire parce que comme ça je me sentais peut être moins vulnérable.

Toutes ces choses se sont passées et puis... Aujourd'hui je me dis que c'est face à toi que je devrais te parler. Comme ça tu pourrais me donner toutes les baffes que tu as voulu me donner, et peut être qu'ensuite tu te rendrais compte que je suis un vrai gars et pas juste un pnj ?

Je suis en vacances, vu que je suis retourné en école j'ai encore cette chance. Pendant tout le mois de Juillet je suis à Montpellier pour profiter de mes amis, et en Août je passerai à Montréal. Pas pour venir te voir évidemment, j'aimerais bien, mais pour quand même me recueillir sur la ville où loge la fille qui me déteste.

C'est triste pour un athée, t'es un peu comme une religion pour moi. Il y en a qui espèrent la Grâce d'un Dieu qui les déteste de toute évidence, vu le cauchemar qu'il leur fait vivre... Bah tu vois, je suis pas si loin !

Allez bisous. Des vrais bisous, pas des bisous sarcastiques. Ou des hugs, t'aimais bien les hugs avant.

jeudi 15 juin 2017

Le 14 Juin



Je t'ai envoyé ça hier matin.


---


Salut Hélène,


Aujourd'hui, on est le 14 Juin 2017, et ça fait trois ans jour pour jour que j'ai signé mon arrêt de mort avec toi. En vrai ce que j'ai essayé de t'offrir ce jour-là, j'étais loin de me douter que ça deviendrait un tel cadeau empoisonné pour toi, que j'allais autant craquer, et que les choses tourneraient aussi mal.

Je sais même pas si toi tu t'en rappelles mais on était hyper proche avant ça. Je pensais même pas que c'était possible de te perdre un jour, en fait... Dans ma tête je savais que j'allais le manger, ce "râteau virtuel" de ta part, mais je pensais pas que ça me ferait mal au point de faire n'importe quoi comme je l'ai fait ensuite... J'ai jamais su que j'allais être à ce point pété du cœur et tout détruire, je te jure u_u

Ça fait presque aussi longtemps que tu me méprises, voire me déteste... Et chaque fichu jour depuis trois ans je paye mes erreurs au prix fort. Parce que ça a beau être ridicule pour une simple amitié qu'on n'a finalement pas fait sortir du virtuel, moi, j'ai jamais perdu les personnes auxquelles je tiens vraiment. Et après tout ce temps je pense que tu sais que la place que tu as parmi elles c'est pas un mensonge. Puis d'ailleurs, c'était clairement une erreur de vouloir te le montrer avec autant de force à l'époque, mais je t'ai jamais menti.

Alors bon, encore une fois, je te demande pardon. Échange quelques mots apaisés avec moi s'il te plaît. La toute dernière image que j'ai de toi, c'est ce message d'insultes et de haine l'été suivant, et venant de toi ça me hante.

J'sais pas s'il reste en toi le moindre souvenir positif de moi. Mais en tout cas, moi j'en ai plein de toi avant ce fichu 14 Juin 2014, et même encore un peu après. Et cette fille-là, ben elle me manque toujours, trois ans plus tard.


Voilà, sur ce, il est temps pour moi d'aller bosser. Bonne journée

dimanche 5 février 2017

Guérir de toi.

Je te vois dans le faux à vouloir mon attention.
Tu te donnes du mal pour si peu...
Revenir après tout ce temps, tu utilises mes écrits, mes musiques, mes endroits, mes mots, mes points.
Ça flatte mon ego terriblement, mais je ne peux m'empêcher de ressentir de la pitié.
J'espère que tu guériras de moi comme j'ai guéri de toi, je te le souhaite sincèrement.


---


Je ne sais pas si tu es la personne qui a écrit ces mots. Mais je sais que tu aurais pu les écrire.

Je vais tenter d'y répondre ici, sans troller, comme si je savais que c'était toi. Je vais tenter d'y répondre car si moi je suis dans le faux, toi tu es dans le vrai : il n'y a rien au monde que j'aimerais avoir plus aujourd'hui qu'un peu de ton attention, et oui j'utilise tes mots, tes musiques, tes lieux, tes points... Car c'est tout ce qu'il me reste de toi.

Ca plus quelques photos, et un pauvre recueil de tes recettes de cuisine piochées sur internet quand tu étais en Norvège, que je garde précieusement en dépit du ridicule parce qu'il me rappelle l'époque où, tous les deux, on s'entendait bien.

Il y a aussi mes études d'ingé, que j'ai reprises depuis que tu es partie, et dans lesquelles je me spécialise en recherche opérationnelle, parce qu'évidemment, ça me rappelle toi. Je ne sais pas si tu te doutes de toute la valeur que tu as pour moi, et puis peut être que c'est mieux si tu ne t'en doutes pas en fait, parce que depuis le temps tu me prends assez pour un fou comme ça... Mais en réalité et même si je n'y arrive pas du tout, c'est juste pour tes yeux que j'essaie de vivre depuis trois ans. C'est peut être injuste de placer sur tes épaules une telle "responsabilité" alors que ton cœur m'a rejeté, je ne sais pas... Mais, à l'époque, quand tu disais que ça te rendait heureuse de me parler, moi si je ne te l'ai pas dit putain qu'est-ce que je l'ai pensé... C'est un peu tard pour te le dire, maintenant, mais de toute ma vie je n'ai jamais été aussi heureux que cette année-là, juste en parlant avec toi. Moi, si je n'ai pas su te le donner, c'est avec toi que je l'ai trouvé ce sentiment, et d'ailleurs je ne l'ai jamais retrouvé avec une autre personne depuis.

Alors est-ce que c'est vraiment "si peu", ton attention ? Tu trouves que j'ai vraiment tort de me donner tout ce mal pour elle...? Et du mal, je m'en donne : il n'y a même rien que je ne ferais pas pour changer ton regard sur moi, si seulement je savais quoi faire. Tu ne te rends pas compte que ces deux grands yeux marrons pour lesquels je me bats, ce sont eux qui me donnent envie de vivre.

C'est toujours vrai, tu sais... Oui, même après tout ce temps. Je t'aime, Hélène...

Et ta pitié, c'est pas ton amour mais, au final c'est déjà mieux que le rien du tout que j'ai eu pendant tout ce temps.