mercredi 26 août 2015

La flamme qui survit à la mousson

Je t'aime et je pense à toi.
Est-ce que toi aussi tu as une pensée positive pour moi de temps en temps ? Mon côté optimiste me dit que oui, sinon comment survivre dans la haine apparente de la fille qu'on aime ?
Temps qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir, hein, c'est toi-même qui l'a dit dans ton dernier mail. Moi, tant que je garde espoir je survis, alors je n'abandonne plus jamais, tu vois.
Je t'aime et malgré tout, j'ai tout au fond de moi l'espoir qu'il y a en toi autre chose que ce que tu me montres, j'ai l'espoir que toute cette histoire, puisqu'elle est si importante pour moi, elle finira bien même si elle a si mal tourné. Je fais tout pour, de mon côté.
Ce que je te demande, moi, c'est juste d'arrêter de me fuir comme la peste et de me traiter tout comme. C'est juste de te rappeller que tu as un ami en moi, et que quand cet ami dit "je t'aime" ça ne veut pas dire "je te déteste", ni "je veux t'enchaîner et me marier avec toi" d'ailleurs. Ça veut juste dire que tu es cette personne qui me rend heureux quand elle est là, et même un peu quand elle n'est pas là, alors j'ai envie de lui dire, et ce n'est pas si mal ni si terrifiant, fut-ce de la part d'un gars qu'on ne connaît que virtuellement. Et d'ailleurs, moi, le jour où tu me diras que tu veux me voir en vrai, même si c'est pour me coller une patate, je viendrai.
Parce que comme je te le montre tout le temps même si tu ne veux pas l'entendre, tu es la seule personne de notre microcosme virtuel qui soit aussi importante pour moi.

lundi 24 août 2015

Que faire ?

Alors, que faire ?
Pour que tu aies envie de me parler comme j'ai envie de te parler.
Pour que tu laisses tomber ce dégoût.
Pour que tu aies envie de partager des choses avec moi comme moi j'ai envie d'en partager avec toi.
Pour que cessent ce silence et cette haine.
Pour accorder ce qu'on ressent ou non.
Pour que tu me souries à nouveau.
Pour qu'on se rende heureux ; pas seulement toi ou pas seulement moi, tous les deux l'un l'autre, comme à l'époque où tu me le disais et où je ne te le disais pas, parce que j'avais peur de te faire fuir si tu comprenais que tu me rendais heureux parce que j'avais des sentiments pour toi.
Pour que les choses soient positives, quoi, ça sert à quoi tout ça sinon ?

Bordel, je dois faire quoi, moi ?

Et toi ? Pourquoi tu ne fais plus rien de positif ? Pourquoi ce silence, pourquoi ces insultes ? Est-ce que je t'ai jamais insulté, moi ? Est-ce que je t'ai jamais envoyé autre chose que de l'amour, à la fin ? Tu me reproches quoi ? D'être amoureux de toi ? De ne pas vouloir le cacher ? De te le dire beaucoup trop ?
Il y a quoi derrière ce silence impénétrable ?

Je ne te vois plus, moi... Je ne sais même pas ce que tu deviens, je refuse que ce soient les autres qui me l'apprennent. Tu crois que je ne te respecte pas ? Que ta volonté je m'en fous ? "soly" je suis face à un mur de silence et je suis amoureux de la fille qui est derrière, comment tu veux que je fasse autrement qu'en essayant de le casser, ce mur ? Tu es tellement silencieuse que ça me fait plaisir quand tu prends la peine de m'insulter, pas pour les insultes évidemment mais parce qu'au moins tu es un peu plus là...

Et quoi, ça te fait pitié ça ? Mets-toi la où je pense ta pitié pour moi tu sais très bien que je n'en veux pas. J'ai juste envie qu'on ait tous les deux autant envie de se parler, moi, c'est quoi cette histoire de merde à la fin...

samedi 22 août 2015

Les aventures avec toi sans toi

Bonsoir mon amour.

J'ai encore beaucoup pensé à toi aujourd'hui. On est sur une île plus ou moins déserte, envahie de forêt vierge. Si envahie en fait qu'on ne peut pas s'y déplacer, hormis en suivant l'un des trois sentiers quasiment impraticables qui traversent la jungle, ce qu'on a fait aujourd'hui. C'était chaud, humide, on traversait à pieds un ruisseau tous les vingt mètres et on se faisait dévorer par les moustiques, je ne t'aurais pas vue là-dedans toi qui aimes l'air frais des montagnes, n'empêche que je t'imaginais avec nous. Les randos en mode aventuriers comme ça quelque part ça me fait penser à toi, même si ce n'est pas ton genre en l'occurrence. Ce sont des choses que j'aimerais bien partager avec toi.

Notre logement sommaire est sur la plage d'une grande baie où le soleil se lève. Du coup, il se couche de l'autre côté de l'île, mais les rayons du crépuscule se reflètent sur les nuages de notre côté, qui se transforment pour quelques minutes en de petits soleils secondaires qui brillent sur l'eau d'une belle lueur orangée, c'est magique. Enfin, moi je trouve ça magique, et en regardant ça tout à l'heure, je n'avais qu'une envie c'était de m'assoir avec toi sur le sable et d'essayer de partager avec toi ce que je ressentais, à admirer ce paysage en ta compagnie. J'imaginais tout le bonheur que j'éprouverais, juste à être là, à te dire que je me sens bien avec toi, que je veux rester encore un peu.

Mais tu n'étais pas là bien sûr... Alors j'ai continué d'imaginer, de rêver que tu étais là, comme toujours.

Je vois beaucoup de jeunes qui sont venus ici en couple. Je suis jaloux d'eux mon amour... Je suis tellement jaloux du fait que, eux, ils soient vraiment heureux, ou ensemble en tout cas, qu'ils n'aient pas besoin de rêver que leur amour ne les hait pas et qu'il est avec eux... Je voudrais être à leur place, je le voudrais vraiment.

Tu me manques à ce niveau-là aussi, bien sûr. J'en ai assez de devoir rêver moi, je veux que... Je voudrais que ce soit réel. Je m'en fous que ce soit vraiment comme dans mes rêves, mais je voudrais que tu sois là au moins... Que je puisse essayer plus doucement, pas hurler ton nom et que je t'aime pour que tu reviennes alors que je sais que tout ce que je gagne c'est de te faire fuir toujours plus loin... S'il te plaît je veux tout effacer, revenir un an en arrière... Je ne te perdrai plus jamais.

mercredi 19 août 2015

Là où l'envie de toi est bien trop crûe pour que j'aie "raison" de te la dire

Bonsoir mon coeur.

Tu veux bien que je t'appelle "mon coeur" ? Dis-moi oui... Je... J'ai très envie de vivre dans un monde où j'ai le droit de t'appeler comme ça... Où... Est-ce trop demander ? Bien sûr que c'est trop demander... Où ça te rend heureuse.

C'est le "shine" de la nuit qui te parle, là, celui qui est très... trop... amoureux... en manque... de toi. De la fille qu'il aime... De toi... "soly"...

Encore une "immondice gerbante", hein...? "soly" je t'aime, je n'en peux plus de ton absence, j'ai envie de toi... Mon coeur je ne veux pas de cette réalité foirée moi... Je veux vivre dans celle où tu es près de moi, pas dans celle où tu me détestes et où tu ne veux même plus de mon existence... Je sais que c'est de ma faute, je sais que j'ai pris un mauvais chemin... Mais... Je t'en prie écoute-moi... Pardonne-moi bordel, tu me manques horriblement, j'ai l'impression de vivre dans une fausse réalité qui a pris un chemin qu'elle n'était pas censée prendre... J'ai l'impression qu'on t'a arrachée à moi, je te sens tout le temps là, je sens tout le temps le vide de toi, l'envie que tu sois là, le besoin de toi, comme une immense place vide qui a ta forme à côté de moi. Je te sens tout le temps là, quelque part dans ce monde, mais loin, trop loin, je n'en peux plus et je ne peux rien y faire que je ne fasse pas déjà, moi, je t'aime ! Je t'aime tu entends !?

Putain je t'aime...

Je ne me souviens même plus ce que je voulais dire... Je suis dans un bus-couchette qui traverse le Cambodge, il y a deux françaises super belles en dessous de moi, et deux espagnoles encore plus belles à côté, et moi... Putain je pense à toi, à toi, encore à toi, ça fait deux ans que je pense à toi tout le temps...

En vrai tu es la seule avec qui j'ai assez envie qu'il se passe quelque chose pour avoir le courage de te le dire... Les autres j'ai envie parfois aussi mais pas assez, j'ai juste envie de cul avec elles et ça ne suffit pas à me donner le courage nécessaire pour provoquer quoique ce soit, ça n'a jamais suffi. Pire, je fuis quand une fille qui m'attire sexuellement s'offre à moi, même quand elle le fait avec insistance. Tu m'as demandé ce que je ferais à une époque où ça ne m'était pas arrivé, et ben maintenant ça m'est arrivé : je fuis, voilà...

Pff ma vie c'est du caca sans toi. Tout a un goût de vide depuis que tu ne me parles même plus, tout...
J'ai passé l'année la plus heureuse de ma vie jusqu'à présent cette année mon amour, et je l'ai passée à t'appeler, à t'appeler et à t'appeler encore, jusqu'à ce que tu me détestes pour ça... Mais je t'aime moi ! JE T'AIME ! Tu me manques. Tu me manques tellement... Tout le temps... Si je le répète tout le temps... C'est parce que c'est vrai tu sais.


Hum... Cette réalité où on est heureux, elle existe dans mes rêves au moins. Alors je crois que je vais cesser de t'écrire dans celle-ci pour ce soir et te rejoindre là-bas.

Je te souhaite quand même une bonne nuit dans celle-ci, pour quand tu dormiras. Je n'ai pas vraiment la moindre idée de l'heure qu'il est pour toi maintenant, je ne sais même pas où tu es.

Bonne nuit toi aussi.

dimanche 16 août 2015

Le changement, c'est quand ?

J'ai écrit ça, il y a quelques jours.

Une étrange journée encore, à l'intérieur de moi... J'ai passé sept-huit heures dans un bus, alors comme je n'avais rien à faire la machine à rêves s'est mise en marche, et comme d'habitude j'ai beaucoup, beaucoup rêvé de toi. Enfin... de scénettes où tu étais, et où la situation entre nous se résolvait.

C'est ce dont je rêve depuis plus d'un an : que tu sois là à nouveau. Même pas forcément comme la personne que je voudrais que tu sois, mais juste que tu sois là, que je parvienne à te rendre au moins cette envie-là : celle de partager du temps avec moi, comme à cette époque où j'adorais parler de tout et de rien avec toi, où je t'adorais déjà, toi, mais sans te dire à quel point car à l'époque je savais déjà ce qui allait se passer. J'ai relu mes écrits d'alors, ils en attestent, du fait que je savais que si je succombais à l'envie de te dire ce que je ressentais j'allais te perdre... Ils attestent du fait que c'est de ma faute, tout ça, que je t'ai perdue en pleine conscience, que je savais ce que je faisais : j'espérais un miracle. Je ne voulais pas te manipuler, je voulais te dire toute la force de ce que je ressentais, et même si je savais que ça ferait fuir n'importe quelle fille j'espérais que toi, ça ne te ferait pas fuir. Que toi, tu étais différente, au fond.

Et je l'espère toujours. Tu étais bel et bien différente, mais pas assez... Et moi... Moi je suis toujours là, je crois toujours en toi, même après avoir essuyé cette merde de ta part, je croirai toujours en toi... Parce que c'est ça que je veux : je veux croire que tu es une fille proche de celle que je cherche, une fille avec laquelle je peux tout partager simplement, à qui je peux tout dire, sans restrictions, comme moi je suis un mec à qui tu peux tout dire. Même si tu ne lui dis plus rien du tout...

Je t'aime, toi. Tu vois... Je voulais encore t'écrire quelque chose qui, j'espérais, te donnerait un peu envie de me reparler si tu le lisais, et je finis comme ça, en t'y écrivant encore "je t'aime" alors que je crois que c'est ce que tu ne veux pas lire...
Je suis désolé... C'est juste la vérité, c'est juste ce que je désire te dire le plus au monde.

Encore...

Mais je te promets que... Enfin, je n'ai pas besoin de promettre ça, tu le sais bien déjà... Je te promets que... J'ai envie de te voir, j'ai envie de te voir sourire, j'ai envie que tu sois bien, j'ai envie d'effacer toute cette merde que j'ai faite avec toi, j'ai envie que... Qu'on soit sur la même longueur d'onde bien sûr, mais surtout, que même si on ne l'est pas ça ne soit pas si grave que ça l'est...

Je te le dis tout le temps, c'est tout le temps aussi vrai... Tu me manques.
C'est peut être moins difficile à accepter que de te dire "je t'aime", ça ne veut pas dire des choses aussi irréversibles. Et pourtant c'est au moins aussi vrai : tu me manques "soly".

Je dois dormir, bonne nuit.
Je rêve de toi à chaque fois que je t'écris, et dans mes vrais rêves, ça se passe bien aussi en général. Enfin... En vrai il suffit que tu sois là pour que je trouve que ça se passe bien, la nuit. C'est juste le retour à la réalité au réveil qui est difficile sans toi.
Je voudrais bien te les dire encore, ces maudits mots.
Mais bon... Je me contente de les penser très fort, voilà, de toute façon je ne peux pas m'empêcher de les penser... Je ne veux même pas m'empêcher de les penser, ce sont eux qui me rendent un tout petit peu heureux.

Tu me manques beaucoup. J'espère qu'un jour j'arriverai au moins à me remettre à ton niveau, enfin, au moins à faire semblant, pour ne plus être à tes yeux ce fou qui court tout seul loin devant en appelant ton nom... Je voudrais être presque comme toi. Enfin, si comme je l'espère au fond de toi tu ne me hais pas autant que tu le montres. Je voudrais te considérer juste comme une amie, avec seulement un tout petit béguin pour toi qui me permettrait de faire avancer les choses de façon réaliste, pas être dans ce décalage immense et absurde...

Pff... Je te jure que tu me manques, que si un jour tu retrouves l'envie de revenir un tout petit peu vers moi je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour ne pas faire mourir cette envie. J'aimerais qu'elle ne soit pas aussi précieuse, mais elle l'est pour moi, ça tu me l'as bien montré...


(PS: Tu es revenue un tout petit peu vers moi depuis, et j'ai trahi cette promesse en l'espace de quelques mois. Je suis désolé, je n'y pensais plus, et j'ai agi encore une fois de façon stupide.)


vendredi 14 août 2015

Il n'y a pas de mauvais temps, il n'y a que de mauvaises gens

Naked in the bad weather, I'll keep on shining for your frozen heart, lonesome daughter of the cold winters...

This is what it means.

A fight never ends while we haven't both won it. Whatever we might think.

And I'll never give you up.
This is what it means.

Sometimes, you can choose to be happy.

Sometimes you can only fight for it.
And this is what I do.

jeudi 13 août 2015

Volage, voyages...

J'aime beaucoup les filles qui étaient mes potes cette année parce que contrairement à la plupart de celles que j'ai côtoyées elles étaient toujours partantes pour les plans pourris en mode aventuriers, au point que parfois c'était nous qui refusions ce qu'elles proposaient tellement c'était hardcore. Là où en général les filles que je connais auraient rechigné à dormir ailleurs qu'à l'hôtel (et à en sortir d'ailleurs), on a écumé avec elles les dortoirs d'auberges de jeunesse des quatre coins du Royaume-Uni, on a dormi à trois dans la voiture, sous une tente par 3 degrés en pleine nature avec une couette en guise de matelas, on a cuisiné au campingaz pendant des jours, on a fait la vaisselle dans la rivière, on a fait des randonnées bien escarpées de 20 bornes sur la journée, on a écumé tous les vieux pubs, les tavernes, les indiens, les turcs, les fast food pourris complètement bourrés à 5 heures du matin, on a essuyé la pluie, le froid, le vent... Et elles ont toujours eu le smile.

Tu aurais pu en être, je crois, tu es un peu de cette trempe-là aussi. C'est l'une des raisons pour lesquelles tu m'attires comme ça. Avec toi, ça aurait juste été tellement bien... C'était déjà super bien, mais avec la fille dont on est amoureux ce serait indescriptible, c'est clair. Tout serait indescriptible avec toi, si seulement tu étais heureuse d'être là...

Pff... Deux ans que je t'aime comme ça, deux ans que je pense à toi tous les jours, que j'ai envie de te parler tout le temps, enfin, envie que tu sois là en tout cas... Je voudrais une trêve à ton silence, une trêve à ta haine. Je voudrais que tu aies juste envie de me parler comme j'ai envie de te parler, comme tu en avais envie avant. Tu me manques. Je ne te le dirai jamais assez.

En ce moment je suis au Cambodge, et c'est l'été. Ça me rappelle beaucoup la Thaïlande, c'est le même genre de pays, chaud, humide, pauvre, dangereux, tout pourri... Tu détesterais sûrement, moi j'adore. Ça me rappelle surtout la Turquie pour d'autres raisons : il y a un an j'étais en voyage là-bas et c'était super, mais c'est là-bas que j'ai craqué un câble et que je t'ai perdue à force de t'écrire tout le temps... Aujourd'hui, un an plus tard, je suis à nouveau en voyage au loin, et je pense toujours autant à toi, je t'écris toujours autant d'ailleurs... Mais ce que je t'écris je ne te l'envoie plus. En un an j'ai presque tout perdu de toi. Moi, je suis toujours le même, je ressens toujours les mêmes choses pour toi, je les ai toujours ressenties... Mais toi... Toi regarde ce qu'il s'est passé dans toi envers moi... Si tu es honnête avec moi tu m'as détesté, au point de m'ignorer tout ce temps, tu as essayé de me faire mal, au point de m'avoir insulté comme du poisson pourri, d'avoir insulté jusqu'à mon coeur en insultant mes messages d'amour pour toi... Et me voilà, un an plus tard, toujours amoureux de toi, de l'amie que tu étais avant toute cette histoire que j'ai provoquée en Turquie il y a un an d'ici, essayant au Cambodge comme je peux de réparer les choses. En pensant toujours aussi fort à toi, très fort, mais sans plus rien t'envoyer, sans plus rien te dire directement malgré la puissante envie que j'ai de le faire, malgré la puissante envie que j'ai que tu m'entendes crier que je t'aime si fort, ici au Cambodge comme en Turquie l'année dernière.

Je ne sais plus du tout comment faire autrement avec toi. J'avais besoin que tu le saches, cet amour un peu fou pour toi, alors j'avais besoin de te le dire, mais je voulais pas te perdre... Je voulais te changer un peu, que tu voies en moi autre chose qu'un "simple pote", mais sûrement pas perdre ton amitié, c'est le contraire que je voulais moi, que je veux toujours, c'est de la rendre plus profonde en toi cette amitié, un peu comme elle l'est chez moi pour toi...

Tu seras bien obligée de le reconnaître, qu'elle est toujours là après tout ça. Que toi tu as peut être voulu me faire mal, et inutile de mentir pour faire le mec solide tu as réussi, mais que je ne t'en garde pas rancoeur, parce que ce que moi je veux c'est juste de vivre un peu de bonheur avec toi, c'est juste que cette fille elle se rappelle au moins qu'elle a un ami en moi, peut être amoureux, peut être complètement fou d'être amoureux dans ces circonstances, mais un ami quand même.

Et... J'aimerais bien avoir aussi à nouveau une amie en elle... Enfin... Ou qu'elle me le montre un peu si c'est toujours le cas...

Et puis je voudrais terminer ce message d'une façon qui te plaise, parce qu'en vrai même si je ne sais pas si tu le liras un jour c'est pour toi que je l'écris...

Tout ce à quoi je pense là maintenant, c'est que quand je me lèverai dans quelques heures il fera près de 40 degrés dans l'atmosphère étouffante et polluée de Phnom Penh. Je crois qu'alors je donnerai beaucoup pour respirer un peu d'air frais en haut du Preikestolen. Si je pouvais en plus y avoir le sourire de solyfal, il n'y aurait pas pour moi de plus bel endroit au monde.

dimanche 9 août 2015

Un peu de manque et d'envie

Que dire... Je t'aime... J'ai envie de ta présence, de te sentir exister.

Mon coeur... Je ne fais que survivre sans toi. Je veux tellement que les choses soient différentes, je veux tellement l'effacer, ce décalage...

J'ai envie... Je ne sais pas quoi t'écrire pour essayer de ne plus te faire fuir.

La vérité crûe c'est que j'ai envie de tout vivre avec toi.

Je t'aime.

samedi 8 août 2015

Des tranches de vie rêvées

Je viens encore de faire un rêve éveillé avec toi. J'aime bien ces rêves éveillés, parce qu'ils se terminent toujours bien. J'en fais tout le temps. Ils me permettent de garder espoir, je crois, de voir la réalité différemment, telle qu'elle pourrait être et pas seulement telle qu'elle est.

On se parlait, je ne me souviens plus vraiment ce que l'on se disait. Mais on se comprenait, au moins. On s'excusait l'un à l'autre, aussi. Et on se pardonnait l'un l'autre, on se pardonnait vraiment, parce qu'on en avait vraiment envie.
Je te demandais pourquoi tu me détestais.
Tu me répondais que je t'avais harcelée pendant un an.
Et au lieu de me défendre je te demandais simplement pardon, comme je l'ai fait à la toute fin.
Alors tu me demandais pardon à ton tour, comme tu l'as fait au tout début.

Est-ce que je t'ai jamais vraiment pardonnée de ne pas être la fille que je voudrais que tu sois ?
Est-ce que tu me pardonneras jamais, toi ?
Je voudrais tellement comprendre ce que tu as à me pardonner, pourquoi tu es devenue comme ça...

Je me répète, je sais, mais je n'ai jamais voulu te faire du mal. Si c'est ce qu'il s'est passé, je n'ai jamais voulu non plus te mettre en conflit avec ta compassion pour moi, parce que ta compassion je la respecte et je trouve qu'elle fait de toi une belle personne, mais pour moi-même je n'en veux pas. Ce que je veux dans ton coeur c'est ce qu'il y a dans le mien. J'ai aussi de la compassion pour toi, cette même compassion qui me fait me sentir mal du fait que tu te sois sentie mal à cause de moi, mais moi je suis un homme et dans le coeur d'un homme ce n'est pas incompatible avec le désir.

Hier, j'ai rêvé que tu avais accepté de me rencontrer pour prendre un verre. On avait convenu qu'on ne parlerait pas de tout ça, qu'on se rencontrerait juste comme deux amis sans prise de tête, comme avant. Mais on en a parlé quand même, et on a tout démêlé. Tu t'es mise à sourire quand je t'ai dit que ce que tu ressentais pour moi je le ressentais aussi pour toi : tu étais une amie avec qui j'aimais beaucoup partager, simplement, tu n'étais pas seulement une amie de mon côté, tu étais beaucoup plus.

vendredi 7 août 2015

Un réveil à côté du vide de toi

C'est encore l'un de ces matins au réveil, alors que j'ai rêvé de toi, alors que je pense à toi. Je cherche, comme toujours, un moyen d'attendrir ton coeur. Non pas pour qu'il éprouve de la pitié, non, ta pitié je n'en ai jamais voulu, tu peux la garder. Mais pour qu'il éprouve ce que le mien éprouve. Ou quelque chose qui y ressemble, quelque chose de compatible.

Mais comment faire ? Voilà un an que j'essaie à ma manière, en t'écrivant mes sentiments pour toi, en te montrant qu'ils ne faiblissent pas et que j'ai réellement envie de toi, que je dépasse mes peurs, que j'ai envie de changer pour toi jusqu'à réussir à te plaire, comme toi tu me plais. Qu'est-ce que je dois faire pour juste que tu oublies cette rancoeur que tu sembles avoir pour moi et que tu aies envie aussi... Je ne sais pas... Qu'on discute tranquillement autour d'un verre, qu'on essaie, au moins... ? Comment faire pour que tu aies envie de me parler à nouveau, pour avancer un peu avec toi en somme, quand cela fait si longtemps que tu réagis comme tu l'as fait avec moi ? À tout problème il y a une solution, mais elle est où la solution à ce problème-là... Je veux la trouver, moi, je veux que tu reviennes...

Tu me manques, je te l'ai dit tellement de fois mais c'est tellement vrai, tu me manques tout le temps...

Je viens de me réveiller, seul dans un grand lit, et tu vois quand tu as dis que je te voulais dans mon lit tu avais raison... Il y a un grand vide à côté de moi. Et c'est toi qu'il appelle toujours... Tous les matins je me réveille avec lui, sans toi, tous les matins j'ai envie de tout faire pour réussir à t'avoir toi à sa place, tout... Je ne sais même pas si tu peux imaginer comment c'est, le coeur d'un homme à qui l'amour manque depuis si longtemps que moi. Je t'aime, je ne sais pas te le dire mieux, je ne sais pas comment te le dire pour que tu l'entendes, je t'aime, de tout mon coeur.

Regarde... Mais regarde... Je t'aime toujours. Tu m'as fait tout ça, et moi, je suis toujours là... Je devrais faire quoi, faire semblant de te jeter, faire semblant que mon amour-propre est plus important que mon amour ? Ça n'aurait jamais eu de sens pour moi, de faire ça.

dimanche 2 août 2015

Là où l'amour se souvient de lui-même

Voilà ce qu'il se passe : tout ce que tu me montres de mauvais, ton silence, tes insultes, ton mépris, ta haine, je le mets tout le temps à la corbeille. Moi, je me souviens de la fille que tu étais avec moi il y a un an ; je me souviens d'une fille gentille, souriante, avec un univers adorable que j'aimais énormément partager. Je me souviens d'une fille dont la simple présence mettait un sourire sur mon visage. Je me souviens d'une course d'éoliennes, de neige, de patin à glace, d'amour pour les paysages fantastiques qui crèchent sous les ciels blancs des pays du Nord, d'un sourire en laine pour une amie, de cabanes perdues sans chauffage hormis celui qu'on y apporte, d'amour pour un pc fait de ses mains, d'un sourire dans une barque sous la pluie et le froid, d'un feu de cheminée, même. Je me rappelle de plein de choses de cet ordre-là, de choses qui me donnent envie d'être heureux quand je me souviens de la personne que tu étais et que, quoique tu fasses, tu seras toujours dans mon coeur à moi, parce que tout ce que tu me montres de négatif depuis que je te dis "je t'aime", je m'en fiche presque, ce ne sont pas des choses qui s'encrent en moi contrairement au reste. Ce sont juste des choses que je voudrais apaiser pour qu'elles me laissent la fille dont je suis tombé amoureux. Moi, je croirai toujours que tu en vaux la peine, pas seulement parce que c'est ce que je veux croire, mais aussi parce que je le sais déjà depuis longtemps.