vendredi 16 novembre 2018

Une nuit de plus sans toi

Voilà cinq ans que je t'aime, Hélène.
Voilà cinq ans que c'est toi, mon histoire d'amour.

Il y a eu tellement d'amour, tellement de bonheur perdu que j'ai sauvé en t'aimant quand même ! On aurait pu être si heureux tous les deux pendant tout ce temps, si j'avais seulement su te donner ce sentiment.

"Seulement"... Je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi difficile. Je me suis menti à moi-même il y a quatre ans, j'ai voulu croire que tu étais acquise, que c'était enfin le bon moment pour te dire mes sentiments, que ça suffirait que je te donne simplement ce coeur qui t'a attendue et cherchée partout pendant vingt-trois ans. J'ai voulu croire que tu dirais simplement "oui" avec ton sourire trop beau. Et je n'ai pas accepté que la réalité soit différente de ton côté, quand ce que tu m'as en fait repondu, c'était "non". Pour moi c'était évident que tu t'étais trompée de réponse, c'était impossible de t'avoir attendue pendant tout ce temps, d'avoir enfin le courage et l'envie de te dire "je t'aime", de prendre ce risque immense d'être rejeté par la seule fille qui ait jamais trouvé grâce dans mon coeur, et que ce risque soit finalement ce qui se réalise.

Je sais que ça aurait dû être différent. Je sais que je m'y suis mal pris, et je suis désolé et décu... Mais ce que j'ai fait, la manière dont je l'ai fait, même si ce n'était pas la bonne puisqu'elle n'a pas "marché" et qu'elle t'a même mise mal alors que je voulais juste qu'on soit heureux... Ben ça demandait beaucoup de courage et d'amour, et je suis fier d'avoir eu ce courage. Même si je suis horriblement triste que tu m'aies rejeté et que tu aies choisi un autre copain, je suis fier d'avoir tout cet amour, et d'essayer chaque jour de te le montrer, je suis fier de ne pas abandonner, et je suis fier de tout ce que j'ai accompli pour tes yeux.

Je suis triste, oui, mais je t'aime, et ça suffit à me rendre un peu heureux.

On aurait pu l'être tellement depuis tout ce temps... Je le sais, je l'ai toujours su, c'est l'échec le plus grave de ma vie, car voilà déjà cinq ans de bonheur avec toi qui se sont enfuis. Je les ai retenus un peu, j'en ai profité un peu sans toi en imaginant que tu étais là quand même, puisque tu n'as pas voulu... Mais ces cinq années auraient dû être différentes.

Je t'aime Hélène. J'aurais dû attendre de te rencontrer pour te le dire. Tu m'aurais peut être moins pris pour un fou.

lundi 6 août 2018

Le débarquement

"Quand on aime une personne, on la rejoint au pôle nord s'il le faut."
"Wow Shine ! Je suis impressionnée"

mercredi 14 février 2018

La Saint-Valentin solitaire

Aujourd'hui, la fille qui est avec moi depuis plus de deux ans a refusé qu'on passe la Saint-Valentin ensemble. Elle a refusé parce que j'ai fait n'importe quoi avec elle. Et j'ai fait n'importe quoi parce que depuis aussi longtemps que je suis avec elle, c'est toi qui es au fond de mon cœur.

Elle le sait, je ne lui mens pas. Et je crois qu'elle ne le supporte plus... Comment est-ce que je pourrais lui en vouloir ? Qu'est-ce qu'une fille aussi douce et mignonne fait avec un connard comme moi, d'ailleurs ? Elle m'aimait bien, elle était jalouse de toi, et c'est pour ça qu'elle est venue vers moi. Elle avait lu ces messages que je t'ai écrits, je me souviens qu'elle m'a dit un jour "j'adorerais qu'on m'aime comme ça". Alors, je suppose qu'elle a essayé de prendre ta place, et comme tu n'étais plus là depuis plus d'un an déjà à l'époque, je l'ai laissée faire, en espérant presque qu'elle y parvienne.

Mais bien sûr, elle n'était pas toi... Et pendant ces deux années, si je l'ai beaucoup aimée, je n'ai jamais pu ressentir pour elle quelque chose de comparable. Alors qui suis-je pour lui en vouloir d'abandonner ? Je serais presque soulagé qu'elle trouve le prince charmant qu'elle recherche, et jaloux aussi, parce que je suis complètement absurde.

J'ai été très heureux que tu me répondes, même avec 6 mois de flottement. J'attendrai ton anniversaire pour t'écrire à nouveau, puisque tu ne m'as pas réécrit depuis. J'imagine que tu t'es rendue compte que je t'aimais toujours, et toujours aussi fort. J'imagine que ça t'a refait peur. J'imagine beaucoup de choses, parce que tu ne me parles pas beaucoup.

Joyeuse Saint-Valentin. La mienne est un peu triste.