dimanche 26 juillet 2015

Là où l'amour s'excuse d'exister au vide qui s'est excusé d'être vide

Je suis désolé...

Moi aussi...

Je voudrais que tu reviennes, que cette fille adorable que tu étais revienne et chasse la fille que tu es devenue à cause de moi. Bien malgré moi je te l'assure, je ne vois pas pourquoi j'aurais voulu détruire la personne que j'aime, et je ne vois même pas vraiment comment mes "je t'aime" ont pu la détruire. Peut être parce que je ne veux pas le voir, peut être parce que l'injustice est trop grande pour que je l'accepte, ou peut être que je ne le comprends vraiment pas.

Et je continue ici parce que c'est vrai : je t'aime, je t'aime plus fort que quiconque aimera jamais, d'un amour qui résiste à tout, même à ce que tu m'as fait, même à ta disparition. Je t'aime et tu me manques...

Comment ne peux-tu voir qu'un monstre en moi ? Comment peux-tu être aussi aveugle ? Est-ce que ça ne veut vraiment rien dire de bon pour toi, ce sentiment qui est pourtant le meilleur pour moi ?

Tu me manques, je te le jure. Je te jure aussi que je ne te veux aucun mal, et que quelque soit le mal que toi tu peux me vouloir je ne t'en voudrai jamais aucun... C'est juste que je t'aime très fort et que j'ai besoin de te le dire... C'est juste que l'amie dont je suis amoureux me manque, elle a été remplacée par une fille silencieuse qui ne l'ouvre que pour m'insulter, et cette fille je ne la connais pas bien : je sais juste qu'elle fait partie de la personne que j'aime et qu'il faut composer avec elle.

Alors j'attends, que mon amie revienne. Qu'elle se rende compte de l'erreur qu'elle fait avec moi.

Je suis désolé. J'ai crû bien faire en te disant mon amour. Et puis je n'avais même pas vraiment le choix, regarde-moi, j'ai tellement besoin de te le dire que je te l'écris ici pour ne plus te faire mal.

Et moi... Ça me fait encore plus mal que tu ne m'entendes pas que de me faire insulter par la personne que j'aime.

samedi 25 juillet 2015

Là où l'injustice crie à elle-même

Voilà près de deux ans que je suis amoureux d'une fille qui me hait depuis un an environ pour cela, parce que je le lui ai dit presque chaque jour.

Elle était ma confidente et moi son confident alors. Aujourd'hui j'ai l'impression d'être son pire cauchemar.

Il ne se passe pas un seul jour, presque pas une seule seconde sans que je meure d'envie de parler avec elle, de la serrer dans mes bras, de la voir sourire ; quant à elle, elle ne veut même plus me voir en peinture, elle m'a ignoré, insulté, menacé... Comme si mon amour trop grand pour elle avait transformé la fille que j'aime en une boule de haine envers moi.

Pourquoi faut-il que ma vie soit si absurde ? Voilà 25 ans que j'attends de tomber amoureux, au point qu'à l'âge de 21 ans je suis tombé en dépression et j'ai détruit ma vie à force de ne pas trouver une personne que j'aime. Alors pourquoi faut-il que pour une fois que ça m'arrive ça se passe si mal ?

Mais surtout, je dois faire quoi pour que ça se passe bien mon amour ? Je dois faire quoi pour avoir le droit de t'appeler "mon amour" ? Alors que c'est pourtant ce que tu es : je t'aime, moi...

vendredi 24 juillet 2015

Là où le vide appelle le manque qu'il crée

Bonsoir toi.

Je t'ai promis de ne plus t'envoyer ces courriers amoureux que tu hais, mais j'ai toujours besoin de te les écrire, tu sais... De te parler même si tu ne m'écoutes plus depuis tout ce temps évidemment... J'ai besoin que tu m'entendes crier dans le vide... Parce que je t'aime. Parce que c'est ton nom que je continue de crier en silence.

Je veux bien croire que tu ne le comprennes pas... Moi non plus je ne le comprends pas vraiment, mais bien sûr que je t'aime. Crois-tu que j'aurais tenu un an sous les coups de ce que tu m'as fait subir si tout au fond de moi je ne croyais pas en toi ?

Si je t'écris ici aujourd'hui c'est parce qu'encore une fois je t'ai vue. Je te vois tous les jours, tout le temps. Comme si le monde entier me disait chaque jour "tu l'aimes : ne l'abandonne pas".

Ma soeur a voulu qu'on regarde ce dessin animé, "inside out"... Je ne raconterai pas l'histoire, mais à un moment donné, il y avait cette scène, il y avait cette fille que j'aime avec ses cheveux bleus, "Joy", qui regardait un souvenir précieux de la fille châtaigne dans la tête de laquelle elle habite, en train de faire du patin à glace.

Je regardais cela, et qui d'autre que toi aurais-je pu y voir ?

Tu sais bien que je t'aime.

Peut être pas la personne que tu es devenue au contact de mon amour pour toi, peut être pas cette boule de haine que je ne comprends plus, mais la fille que j'aime elle habite en toi, et je veux la faire revenir un jour. Et je ferai tout pour y parvenir le temps que je voudrai y parvenir, car cette fille avant de disparaître et de commencer à sembler me haïr elle a gravé ces deux phrases dans mon coeur :

Un combat n'est jamais terminé le temps qu'on ne l'a pas gagné. Quoiqu'en pense l'autre personne.

Je ne sais pas ce que cela vaut dans les combats motivés par la haine, mais mon combat à moi est motivé par ce que je ressens, et ce que je ressens, c'est de l'amour. Alors je crois que c'est un bon proverbe, mon coeur.

N'aurai-je jamais le droit de t'appeler mon coeur ? N'aurai-je plus jamais droit qu'à tes insultes et plus jamais à tes sourires ? Ce combat ne se terminera-t-il jamais ? Ou parviendrai-je à le terminer un jour ?

Je l'espère. Je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour, en tout cas. Je t'aime.