vendredi 24 juillet 2015

Là où le vide appelle le manque qu'il crée

Bonsoir toi.

Je t'ai promis de ne plus t'envoyer ces courriers amoureux que tu hais, mais j'ai toujours besoin de te les écrire, tu sais... De te parler même si tu ne m'écoutes plus depuis tout ce temps évidemment... J'ai besoin que tu m'entendes crier dans le vide... Parce que je t'aime. Parce que c'est ton nom que je continue de crier en silence.

Je veux bien croire que tu ne le comprennes pas... Moi non plus je ne le comprends pas vraiment, mais bien sûr que je t'aime. Crois-tu que j'aurais tenu un an sous les coups de ce que tu m'as fait subir si tout au fond de moi je ne croyais pas en toi ?

Si je t'écris ici aujourd'hui c'est parce qu'encore une fois je t'ai vue. Je te vois tous les jours, tout le temps. Comme si le monde entier me disait chaque jour "tu l'aimes : ne l'abandonne pas".

Ma soeur a voulu qu'on regarde ce dessin animé, "inside out"... Je ne raconterai pas l'histoire, mais à un moment donné, il y avait cette scène, il y avait cette fille que j'aime avec ses cheveux bleus, "Joy", qui regardait un souvenir précieux de la fille châtaigne dans la tête de laquelle elle habite, en train de faire du patin à glace.

Je regardais cela, et qui d'autre que toi aurais-je pu y voir ?

Tu sais bien que je t'aime.

Peut être pas la personne que tu es devenue au contact de mon amour pour toi, peut être pas cette boule de haine que je ne comprends plus, mais la fille que j'aime elle habite en toi, et je veux la faire revenir un jour. Et je ferai tout pour y parvenir le temps que je voudrai y parvenir, car cette fille avant de disparaître et de commencer à sembler me haïr elle a gravé ces deux phrases dans mon coeur :

Un combat n'est jamais terminé le temps qu'on ne l'a pas gagné. Quoiqu'en pense l'autre personne.

Je ne sais pas ce que cela vaut dans les combats motivés par la haine, mais mon combat à moi est motivé par ce que je ressens, et ce que je ressens, c'est de l'amour. Alors je crois que c'est un bon proverbe, mon coeur.

N'aurai-je jamais le droit de t'appeler mon coeur ? N'aurai-je plus jamais droit qu'à tes insultes et plus jamais à tes sourires ? Ce combat ne se terminera-t-il jamais ? Ou parviendrai-je à le terminer un jour ?

Je l'espère. Je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour, en tout cas. Je t'aime.

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