lundi 30 mai 2016

Encore un peu de sourire

Tu es magnifique. Je ne sais pas te dire à quel point ça me manque, que tu me souries. C'est peut être égoïste, je ne sais pas, mais après tout... Après tout ce temps que j'ai passé à traverser le désert de ton absence, et même de ton mépris et de ta haine, je me dis que quand même, au fond, j'ai bien le droit d'être un peu triste que tu ne me souries plus du tout.

C'est drôle, je viens de remarquer que tu as existé le jour de mon anniversaire. C'était sûrement une coïncidence, mais ça m'a fait un peu sourire quand même.

Je sais pas quoi dire... Câlins. Voilà.

mardi 17 mai 2016

Un peu de sourire et d'espoir

J'ai partiel tout à l'heure. De programmation linéaire. Mais je n'arrive pas trop à dormir, je pense encore à toi, à toute cette histoire, à ma vie...

J'ai renvoyé un dossier de candidature dans mon ancienne école, cette fois solide vu que je majore ma promo avec une bonne recommandation. Mais je crains bien que le "vous avez déjà été chez nous et vous êtes parti en dépression" soit rédibitoire encore une fois... En tout cas la commission d'admissions était le 10 et je n'ai pas reçu de mail, j'attends le courrier du coup et la fin de mes partiels pour envoyer un mail et demander ce qu'il en est.

Enfin voilà... Une fois de plus j'ai bien peur de ne pas trop savoir où je vais, et toi qui es un peu mon petit phare dans cette vie à la con tu ne m'as toujours pas pardonné...

C'est drôle, il y a une québécoise qui s'est mise en relation avec moi il y a quelques jours. Apparemment elle me lisait depuis un moment et te jalousait un peu. Ben elle te ressemblait pas mal au niveau de l'écrit, j'ai voulu croire que c'était toi en déguisée. Mais bon ce serait un peu bête de ta part, si tu voulais te déguiser, de te déguiser en québécoise pout me parler j'avoue... ^^'

Enfin voilà. Je voulais juste te dire que je suis toujours là, que je t'aime toujours, et que si un jour toi aussi tu t'échoues, ben pense à moi parce que je t'attends depuis très longtemps et contrairement à ce que tu crois j'ai toujours voulu te faire sourire, moi. Pas te faire du mal.

jeudi 12 mai 2016

La distance

Tu sais, cela fait tellement longtemps que tu ne me donnes plus de vraies nouvelles, et je n'en demande pas à ceux qui te connaissent, que je ne sais même pas si tu en effet tu es toujours au Québec, "à l'autre bout de mon monde", ou ailleurs. J'ai juste vu il y a quelques temps que tu as présenté ton mémoire, parce que oui des fois quand même je cherche un peu ce que tu fais.

Mais cette distance n'a jamais été un problème pour moi... Un jour, alors que j'étais tout seul dans mon grand lit au milieu de l'Angleterre, je t'ai écrit "je préférerais mille fois être dans ton coeur à l'autre bout du monde que partager ce lit avec une fille que je n'aime pas". C'était juste vrai.

lundi 9 mai 2016

Demain

Demain, de nouveau, je réussirai pour tes yeux.

Comme chaque jour, même si tu ne le vois pas.

samedi 7 mai 2016

Le mérite

Quand j'en parle autour de moi, les gens disent que tu ne me mérites pas.

C'est une bien maigre consolation.

Une promesse

Je t'aime Hélène.

En soirée, en règle générale à part quand des filles me surprennent je vois bien que la plupart d'entre elles gardent de base leurs distances à cause de mon physique. Quand je me regarde dans la glace et que je me compare à d'autres mecs je le vois bien moi-même. Si j'étais une fille je pense que moi-même je me rejetterais d'office tellement ce visage que je vois dans le miroir me semble laid parfois. Alors bon, je comprends bien que tu me rejettes aussi, je suis habitué tu sais...

Mais c'est pas pour autant que je veux rester la victime de ma mocheté et me contenter de pleurer sur mon sort toute ma vie. Au contraire, tu vois. Moi j'ai envie d'être heureux et de vivre, vraiment, j'ai envie que ces sentiments immenses que j'ai au fond de moi ils me permettent de réaliser mes rêves et ceux des gens que j'aime, et c'est toi que j'aime...

Alors, tu vois, je suis là, je suis invincible, et chaque jour j'essaie de te le montrer. Parce que moi, mon amour me donne envie de vivre, d'exister, de me lever chaque jour depuis que je te connais pour changer l'homme que je suis aux yeux de celle que j'aime.

Rends-toi en compte Hélène... C'est pas que je sois complètement dingue, non, c'est juste que je suis tellement solide à force d'avoir été sexuellement rejeté par tout le monde depuis tout petit que maintenant je ne vis plus que pour les choses vraiment importantes. Je suis devenu tellement solide avec les années que le rejet-même de la fille que j'aime me semble "normal", que ça me semble être dans mon existence la difficulté ultime à combattre, le dernier obstacle du bonheur.

Bien sûr, toi, tu n'auras jamais vraiment connu ça puisque tu es de l'autre côté du miroir et que je te trouve très belle. Tu auras vécu d'autres difficultés j'imagine, vue la manière dont tu as fini par nous traiter, moi et mon amour pour toi. Je ne sais pas si tu te souviens : à un moment donné tu m'avais dit qu'en amour pour que ça t'intéresse il fallait un peu de challenge ; moi je n'étais pas d'accord du tout évidemment, le challenge est pour moi de base tellement immense que j'aimerais bien qu'il y en ait un peu moins... Si tu veux, on échange nos positions, comme ça il ne sera plus très difficile d'être heureux.

Que te dire de plus ? Que faire de plus, surtout, pour tes beaux yeux, que je ne fasse pas déjà depuis tout ce temps ? Moi, tu sais, ce n'est pas tant de courage que je manque avec toi.

mercredi 4 mai 2016

Un peu d'amour triste

Tu as tellement tout détruit, tu as fait tellement de mal... Et pourtant je t'aime tellement.
Tu savais aussi ce qui allait se passer, c'était évident pour tout le monde, comment as-tu pu me faire croire que ce n'était pas évident pour toi ? Tu n'étais pas aveugle, Hélène, tu savais que si nous passions tout ce temps ensemble, si tu me parlais d'amour, si tu me disais que tu trouvais que j'avais un joli coeur et que tu espérais que personne ne le brise jamais, si tu disais que tu étais heureuse avec moi, alors que tu savais très bien que je manquais désespérément d'amour, j'allais tomber éperdument amoureux de toi : c'était évident... Alors comment tu as pu me reprocher de l'être autant ?

Quand on regarde les choses mises bout à bout on dirait presque que tu l'as fait exprès, que tu t'es foutue de ma gueule... Et pourtant...

Je t'aime Hélène. Personne ne t'aimera jamais comme je t'aime.

Encore aujourd'hui, tu vois, je suis prêt à tout changer pour te plaire. Si seulement je savais comment faire, si je savais ce qu'il me "manquait" pour que tu sois tombée amoureuse de moi comme je le suis tombé de toi, je ferais tout, absolument tout pour l'obtenir. Comment tu peux ne pas le voir ou t'en foutre ? Comment tu peux être devenue comme ça, toi mon ancienne amie et confidente, toi qui étais si adorable, toi la seule fille que mon coeur aime réellement dans ce monde ? Tu étais un ange, un putain d'ange sorti de nulle part, j'ai cru en toi comme je n'ai jamais cru en personne d'autre dans ce monde à la con.

Regarde-moi... Après tout ça je crois toujours en toi... Toujours...

Et puis tu flingues toutes mes relations avec les filles sans même être là. Tu me diras avant toi je n'osais même pas aller vers les filles, mais maintenant que ça va mieux de ce côté là j'en ai quasiment rien à foutre de celles qui se collent à moi parce qu'à côté de toi elles ne veulent rien dire putain...

Ouvre les yeux. S'il te plaît. Je t'aime je te le jure. Je te veux pas de mal...