J'aime beaucoup les filles qui étaient mes potes cette année parce que contrairement à la plupart de celles que j'ai côtoyées elles étaient toujours partantes pour les plans pourris en mode aventuriers, au point que parfois c'était nous qui refusions ce qu'elles proposaient tellement c'était hardcore. Là où en général les filles que je connais auraient rechigné à dormir ailleurs qu'à l'hôtel (et à en sortir d'ailleurs), on a écumé avec elles les dortoirs d'auberges de jeunesse des quatre coins du Royaume-Uni, on a dormi à trois dans la voiture, sous une tente par 3 degrés en pleine nature avec une couette en guise de matelas, on a cuisiné au campingaz pendant des jours, on a fait la vaisselle dans la rivière, on a fait des randonnées bien escarpées de 20 bornes sur la journée, on a écumé tous les vieux pubs, les tavernes, les indiens, les turcs, les fast food pourris complètement bourrés à 5 heures du matin, on a essuyé la pluie, le froid, le vent... Et elles ont toujours eu le smile.
Tu aurais pu en être, je crois, tu es un peu de cette trempe-là aussi. C'est l'une des raisons pour lesquelles tu m'attires comme ça. Avec toi, ça aurait juste été tellement bien... C'était déjà super bien, mais avec la fille dont on est amoureux ce serait indescriptible, c'est clair. Tout serait indescriptible avec toi, si seulement tu étais heureuse d'être là...
Pff... Deux ans que je t'aime comme ça, deux ans que je pense à toi tous les jours, que j'ai envie de te parler tout le temps, enfin, envie que tu sois là en tout cas... Je voudrais une trêve à ton silence, une trêve à ta haine. Je voudrais que tu aies juste envie de me parler comme j'ai envie de te parler, comme tu en avais envie avant. Tu me manques. Je ne te le dirai jamais assez.
En ce moment je suis au Cambodge, et c'est l'été. Ça me rappelle beaucoup la Thaïlande, c'est le même genre de pays, chaud, humide, pauvre, dangereux, tout pourri... Tu détesterais sûrement, moi j'adore. Ça me rappelle surtout la Turquie pour d'autres raisons : il y a un an j'étais en voyage là-bas et c'était super, mais c'est là-bas que j'ai craqué un câble et que je t'ai perdue à force de t'écrire tout le temps... Aujourd'hui, un an plus tard, je suis à nouveau en voyage au loin, et je pense toujours autant à toi, je t'écris toujours autant d'ailleurs... Mais ce que je t'écris je ne te l'envoie plus. En un an j'ai presque tout perdu de toi. Moi, je suis toujours le même, je ressens toujours les mêmes choses pour toi, je les ai toujours ressenties... Mais toi... Toi regarde ce qu'il s'est passé dans toi envers moi... Si tu es honnête avec moi tu m'as détesté, au point de m'ignorer tout ce temps, tu as essayé de me faire mal, au point de m'avoir insulté comme du poisson pourri, d'avoir insulté jusqu'à mon coeur en insultant mes messages d'amour pour toi... Et me voilà, un an plus tard, toujours amoureux de toi, de l'amie que tu étais avant toute cette histoire que j'ai provoquée en Turquie il y a un an d'ici, essayant au Cambodge comme je peux de réparer les choses. En pensant toujours aussi fort à toi, très fort, mais sans plus rien t'envoyer, sans plus rien te dire directement malgré la puissante envie que j'ai de le faire, malgré la puissante envie que j'ai que tu m'entendes crier que je t'aime si fort, ici au Cambodge comme en Turquie l'année dernière.
Je ne sais plus du tout comment faire autrement avec toi. J'avais besoin que tu le saches, cet amour un peu fou pour toi, alors j'avais besoin de te le dire, mais je voulais pas te perdre... Je voulais te changer un peu, que tu voies en moi autre chose qu'un "simple pote", mais sûrement pas perdre ton amitié, c'est le contraire que je voulais moi, que je veux toujours, c'est de la rendre plus profonde en toi cette amitié, un peu comme elle l'est chez moi pour toi...
Tu seras bien obligée de le reconnaître, qu'elle est toujours là après tout ça. Que toi tu as peut être voulu me faire mal, et inutile de mentir pour faire le mec solide tu as réussi, mais que je ne t'en garde pas rancoeur, parce que ce que moi je veux c'est juste de vivre un peu de bonheur avec toi, c'est juste que cette fille elle se rappelle au moins qu'elle a un ami en moi, peut être amoureux, peut être complètement fou d'être amoureux dans ces circonstances, mais un ami quand même.
Et... J'aimerais bien avoir aussi à nouveau une amie en elle... Enfin... Ou qu'elle me le montre un peu si c'est toujours le cas...
Et puis je voudrais terminer ce message d'une façon qui te plaise, parce qu'en vrai même si je ne sais pas si tu le liras un jour c'est pour toi que je l'écris...
Tout ce à quoi je pense là maintenant, c'est que quand je me lèverai dans quelques heures il fera près de 40 degrés dans l'atmosphère étouffante et polluée de Phnom Penh. Je crois qu'alors je donnerai beaucoup pour respirer un peu d'air frais en haut du Preikestolen. Si je pouvais en plus y avoir le sourire de solyfal, il n'y aurait pas pour moi de plus bel endroit au monde.
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