dimanche 2 août 2015
Là où l'amour se souvient de lui-même
Voilà ce qu'il se passe : tout ce que tu me montres de mauvais, ton silence, tes insultes, ton mépris, ta haine, je le mets tout le temps à la corbeille. Moi, je me souviens de la fille que tu étais avec moi il y a un an ; je me souviens d'une fille gentille, souriante, avec un univers adorable que j'aimais énormément partager. Je me souviens d'une fille dont la simple présence mettait un sourire sur mon visage. Je me souviens d'une course d'éoliennes, de neige, de patin à glace, d'amour pour les paysages fantastiques qui crèchent sous les ciels blancs des pays du Nord, d'un sourire en laine pour une amie, de cabanes perdues sans chauffage hormis celui qu'on y apporte, d'amour pour un pc fait de ses mains, d'un sourire dans une barque sous la pluie et le froid, d'un feu de cheminée, même. Je me rappelle de plein de choses de cet ordre-là, de choses qui me donnent envie d'être heureux quand je me souviens de la personne que tu étais et que, quoique tu fasses, tu seras toujours dans mon coeur à moi, parce que tout ce que tu me montres de négatif depuis que je te dis "je t'aime", je m'en fiche presque, ce ne sont pas des choses qui s'encrent en moi contrairement au reste. Ce sont juste des choses que je voudrais apaiser pour qu'elles me laissent la fille dont je suis tombé amoureux. Moi, je croirai toujours que tu en vaux la peine, pas seulement parce que c'est ce que je veux croire, mais aussi parce que je le sais déjà depuis longtemps.
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