Je ne comprends toujours pas comment ça a pu déraper autant. Mais toi, Hélène, c'est bien seulement à cause de moi, que tu es partie ? Tu me promets que rien d'autre que toi et moi ne t'a influencé dans ce choix ?
Quand je sens à quel point je t'aime, je vois bien que ce qui est arrivé à l'amitié que tu avais pour moi n'aurait jamais dû arriver. Je le comprends que tu n'aies pas la même attirance pour moi, je le voudrais tu sais, je le voudrais de tout mon coeur et c'est le seul miracle que j'aie jamais demandé, mais je ne crois pas aux miracles... Ce que je ne comprends pas par contre, c'est que tu me haïsse de t'aimer si fort.
Et je t'aime Hélène. Personne ne t'aimera jamais aussi fort que moi, tu le sais bien.
C'est injuste ce monde. Tu n'as rien fait pour ça, et moi ça fait deux ans que je brave vents et tempêtes pour que tu veuilles bien m'accorder un regard. Quand tu es partie tu as emporté avec toi le sourire et l'espoir que tu m'avais donnés.
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