Bonjour Hélène.
Je t'écris pour te dire que je suis toujours là, que je ne t'abandonne pas et que si toi tu m'as tellement abandonné c'est pas si grave parce que le temps que l'un de nous deux reste en vie cette promesse reste en vie elle aussi.
Simplement, c'est sûr que j'aurais préféré que tu l'honnores avec moi. Enfin, c'est pas tant un reproche, je veux surtout dire que j'aurais voulu ne pas te donner de raisons de la casser.
"Moi je t'en voudrais si tu disparaissais sans prévenir pour une durée indéterminée"... Tes mots résonnent dans ma tête, pourtant ceux-là tu ne les as pas dits à l'oral, tu les as simplement écrits. Les mots s'envolent, les écrits restent, il paraît. D'ailleurs parmi toutes les choses dont je me souviens, il y a plus de lettres que de phonèmes, pourtant j'aimais bien ta voix aussi. C'est juste que, toi et moi, on s'est plus écrit que parlé, et finalement c'était peut être dommage.
Je ne sais pas si tu te souviens, moi j'avais super peur de te parler. Il y avait hangout et tout mais quand je me retrouvais seul avec toi j'étais un peu mal à l'aise, alors je préférais t'écrire parce que comme ça je me sentais peut être moins vulnérable.
Toutes ces choses se sont passées et puis... Aujourd'hui je me dis que c'est face à toi que je devrais te parler. Comme ça tu pourrais me donner toutes les baffes que tu as voulu me donner, et peut être qu'ensuite tu te rendrais compte que je suis un vrai gars et pas juste un pnj ?
Je suis en vacances, vu que je suis retourné en école j'ai encore cette chance. Pendant tout le mois de Juillet je suis à Montpellier pour profiter de mes amis, et en Août je passerai à Montréal. Pas pour venir te voir évidemment, j'aimerais bien, mais pour quand même me recueillir sur la ville où loge la fille qui me déteste.
C'est triste pour un athée, t'es un peu comme une religion pour moi. Il y en a qui espèrent la Grâce d'un Dieu qui les déteste de toute évidence, vu le cauchemar qu'il leur fait vivre... Bah tu vois, je suis pas si loin !
Allez bisous. Des vrais bisous, pas des bisous sarcastiques. Ou des hugs, t'aimais bien les hugs avant.
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