Lorsque j'ai effacé les pages de mon journal, j'ai conservé dans un fichier les quelques messages que j'y avais écrit pour toi. Rien de formidable, mais je tiens à eux parce qu'ils datent de la période où tu savais mes sentiments pour toi, mais où tu ne m'ignorais pas encore. J'avais tout le temps peur de te perdre.
Quoiqu'il en soit ils font partie des messages qui sont pour toi, alors je te les laisse ici.
Je t'aime.
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11 février 2014
Puis je pense à elle, celle dont je suis tombé amoureux d'une manière absurde et qui ne le sait pas (heureusement). Je pense tout le temps à elle...
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12 février
Je me demande ce qu'il se passerait si je lui écrivais un mail, lui disant que je peux plus m'empêcher de penser à elle, et que ca m'empêche carrément de dormir ?
En fait, je sais ce qu'il se passerait. Je me ferais jeter, ou pire, ignorer et elle s'enfuirait. Ou elle tenterait la méthode douce, et moi de répondre « c'est pas grave, je suis fou, c'est pas grave, c'est pas grave... »
Ca aurait été le moyen d'exorciser l'amour. Comme quand j'étais petit et qu'il suffisait de parler des choses que j'avais sur la conscience pour les exorciser. Seulement, je ne suis plus petit ; je ne veux pas l'exorciser, je veux le vivre.
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18 février
Je te l'écris pas par mail parce que bon, mais je pense à toi, voilà.
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20 février
Je l'aime.
Et elle voit à peine que j'existe.
Je me demande comment le dire, comment approcher le sujet. Ca semblerait tellement choquant, tellement absurde de but en blanc...
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25 février
Comment dire je t'aime... ?
Quand on est fou.
Quand on est complètement fou...
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1 mars
Je t'aime.
Que ce soit dit :)
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3 mars
Je voudrais que tu sois là.
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9 mars
Je me sentais déjà beaucoup mieux quand je lui parlais tout le temps, à cette fille. Maintenant qu'elle s'est éloignée un peu, le moral redescend.
C'est juste impossible de vivre sans la présence d'une personne qu'on aime.
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10 mars
Je l'aime : un peu, beaucoup, passionnément...
J'ai des je t'aime qui tournent dans ma tête et qui bourdonnent comme des nuées, cherchant la sortie de toutes parts et ne la trouvant pas. Descendant souvent dans ma poitrine où ils provoquent des ravages.
Je t'aime putain... Si tu savais comme je t'aime ><
Tu fuirais sans doute à toutes jambes.
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12 mars
Je t'aime. De tout mon être. Je pense à toi tout le temps, tout le temps...
Je suis fou d'en être arrivé là, je le sais bien
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13 mars
Encore une fois, je t'aime. :)
Tu me plais... C'est dingue de me plaire autant. Surtout que bon...
Tout ca parce que trop lâche (ou trop sage, mais par humilité on va plutôt dire lâche) pour assumer ce que je ressens.
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18 mars
Je passe mes nuits à rêver de toi, du coucher jusqu'au lever. Je ne voudrais même pas me lever en fait, si ma mère ne m'attendait pas pour le repas du midi.
Ca fait mal pourtant, mais je ne veux pas cesser de rêver, que m'apportera de bon cette journée où tu n'es pas ? C'est encore dans mes rêves que tu es la plus présente. Ici, entre le sommeil et l'éveil, où l'imagination répond à l'envie.
Je t'aime...
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20 mars
Il est où le soleil ?
Si on faisait toujours les meilleurs choix possible, mes possibilités à moi auraient été bien pourries quand même...
Sauf si c'etait pour apprendre à apprécier la lumière à sa pleine valeur.
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24 mars
"Mentir c'est l'outil social de base".
Ce que j'apprécie particulièrement dans les relations que j'entretiens avec vous est justement le fait de ne pas avoir besoin de mentir, d'inventer, d'omettre ou de trop calculer, de trop se maitriser pour entretenir la qualité des relations en question.
Le fait de pouvoir être plus ou moins soi-même, en somme.
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4 avril
Je l'aime trop... C'est limite une torture
Trop profondément cassé à l'intérieur, à force de vivre comme ca. C'est pour ca que je tombe amoureux de cette façon absurde. J'ai des excuses... Pas vrai ? :\
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6 avril
Non... Non en fait. Putain, elle m'a dit un truc trop bien...
Est ce qu'elle se rend seulement compte, à quel point c'est trop bien ce qu'elle dit ? Je voudrais que oui...
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7 avril
Lever à 13h30. Je pense à elle, comme d'habitude.
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14 avril
Je t'aime.
Tu me manques, toujours, tout le temps.
J'voudrais que tu sois là alors j'imagine que c'est le cas. Tout le temps. Et tu me manques encore plus fort.
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15 avril
And I love her :)
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17 avril
J't'aime... ><'
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22 avril
Je t'aime.
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24 avril
Nan mais je t'aime... J'voudrais que tu t'en rendes compte et que tu le prennes bien surtout.
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26 avril
J'ai rêvé de la chose la plus belle du monde :)
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27 avril (une personne du forum me dit la chose suivante : "Faudrait prendre le risque de lui dire. :)", en réalité Myllie et Kuk me disaient depuis longtemps de te le dire, je les avais saoulées à ta place à force de leur dire que je sentais des choses pour toi)
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28 avril
J't'aime.
Et j'osef total de toute forme de raison tu sais... C'est un état et une envie implacables, c'est cruel mais tout ce que tu peux faire contre eux c'est leur faire mal. Mal jusqu'à ce qu'ils en crèvent avec le coeur qui les porte, parce que s'il vit à nouveau ce coeur fou c'est qu'il a trouvé quelque chose d'assez puissant pour tenter de battre.
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2 mai
J't'aime.
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4 mai
Je t'aime.
Bon mâtin.
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7 mai
J't'aime :)
Faudrait aussi que je trouve quelque part un minimum de putain de courage pour au moins ne serait-ce qu'essayer de l'assumer. Mais j'ai peur, je crois. Et j'ai surement raison d'avoir peur, pas vrai ?
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9 mai
Mais je t'aime putain :\
Certainement plus que quiconque alors que... Enfin c'est absurde ><
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12 mai
Je l'ai crié tout à l'heure dans ma voiture. Je me sentais très étrange... Je me demande si tu l'as «entendu»... :)
On dirait :)
Voilà, une fois de plus j'arrive pas à me lever parce que j'en ai pas envie parce que j'enchaine les rêves éveillés où tu es dedans :o
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17 mai
Tu me manques au point d'en avoir physiquement mal en me réveillant. Ca me manque de pouvoir me réveiller à côté de toi, de pouvoir passer doucement mon bras autour de toi pour te dire ces messages qui ne s'expriment pas avec des mots, de pouvoir passer mes doigts au bord de ton visage pour tenter de recoiffer maladroitement une mèche de tes cheveux. Ca me manque de pouvoir déposer un bisou sur toi sans te réveiller vraiment, de me lever, d'aller préparer un bon petit déjeuner et de revenir te l'apporter pour que tu souries en ouvrant les yeux.
Ces choses me manquent affreusement, si tu savais à quel point elles me manquent tu me prendrais pour ce que je suis.
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21 mai (J'ai posté dans ce journal une analyse des "rêves éveillés" qui se passaient avec des filles que je n'aimais pas quand j'étais petit et de ceux qui se passaient avec toi. Tu l'as lue, et on en a parlé tous les deux. Je ne sais pas si tu t'en souviens, mais moi je me souviens de ce que tu as dis. Tu as dis que quand tu étais jeune ça te dégoûtait de penser qu'un mec qui ne t'attirait pas puisse fantasmer sur toi. Plus tard, quand je t'ai dit que c'était de toi que j'étais amoureux et dont il s'agissait dans mes rêves, tu m'as dit que ça ne te dérangeait pas si tu gardais tes vêtements. Alors j'ai essayé de ne jamais te dénuder dans mes rêves éveillés. Mes vrais rêves, par contre, ont parfois trahi cette volonté)
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28 mai 2014
Je t'aime.
Je sais pas si j'arriverai à te le dire, et pourtant c'est ce dont j'ai le plus envie au monde ; j'en crève intensément chaque matin et un peu quasiment chaque minute de ma vie : je ne fais que de penser à toi, tout le temps, c'est presque effrayant. Enfin, si tu savais, tu trouverais surement ça effrayant.
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31 mai
J'ai envie que tu sois là...
Je ne saurais même pas quoi te dire. Toi non plus sûrement d'ailleurs. Mais je m'en ficherais, je serais heureux.
Et toi ?
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20 juin (PS : je te l'ai dit entretemps. Mon journal est rempli de ":)" et de "<3" pendant cette période, même si je ne les ai pas copiés ici. Tu m'as mis un petit râteau et pourtant tu sembles tout le temps vouloir revenir et tu es mignonne comme tout quand tu me parles ; je suis totalement euphorique à chacun de tes sourires)
Oui mes journées ont été pas mal remplies ces derniers jours, puis surtout la raison pour laquelle j'utilisais ce journal ces derniers temps n'existe plus, je préfère parler directement à la personne concernée plutôt que de parler au vide.
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23 juin (PS : je comprends déjà que si je continue de te dire mes sentiments, je vais te perdre...)
J'ai mal un peu quand même :\
Je sais que si je veux que ca aille où que ce soit il faut que je garde le silence absolu, même dans ce journal, mais je veux pas faire ça...
Nous les mecs on n'a pas le droit d'être soumis à nos sentiments, en fait on a limite pas le droit d'en avoir.
Il faut toujours « faire croire qu'on s'en fout », parce que les filles semblent être naturellement attirées par le fait qu'on s'en foute (ou plus exactement qu'on s'en foute d'elles) et ont peur de l'inverse. C'est absurde... Puis je ne suis pas cette personne, et je ne veux pas l'être. Ni même faire semblant que je le suis. J'veux pas faire semblant ><
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24 juin
Rêve éveillé sous la douche tout à l'heure. L'eau tiède qui percute le crâne, éclate et s'écoule en une caresse enivrante comme une brise d'été qui enveloppe le corps et l'esprit est propice aux errances de l'imagination.
Elle est de l'autre côté de la vitre, et elle me regarde. Elle me regarde seulement, et ne s'avance ni ne recule. Je me sens comme enfermé dans ma prison de glace d'une moiteur étouffante. Ses yeux ne trahissent aucune émotion, alors pour en révéler la lueur je porte ma main contre ma bouche, y dépose un baiser aussi doux que je parvienne à le faire, l'étend vers elle et souffle délicatement dans sa direction.
Mais le souffle se brise net contre la vitre qu'il embue en y mourrant. Dépité, je pose ma main contre la buée, et tandis qu'elle descend lentement en l'effaçant dans le son caractéristique que produit le glissement des doigts contre la vitre humide, elle efface avec elle le rêve de la personne que j'aime.
Mes yeux se dérobent, ma nuque se dérobe, mes jambes se dérobent. Je me laisse tomber en arrière, mon crâne heurte le mur.
Nuit noire. Pluie tiède.
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25 juin
J'ai peut être pas le droit de le dire mais putain qu'est ce que je le pense...
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29 juin
Peter Pan.
Comme Peter Pan, ce que je n'ai pas, je rêve que je l'ai, et parfois même je rêve que je rêve que je l'ai.
Je m'imagine seul dans mon appartement, un soir. Je prépare un bon repas et dresse une jolie table aux chandelles sur laquelle deux couverts se font face. Puis lorsque le repas est prêt je m'assieds devant mon assiette, me sers à boire et à manger, puis j'imagine qu'elle est là, qu'elle s'assoit à l'autre couvert, qu'elle sourit et qu'elle est heureuse. Mais contrairement à Peter Pan ça ne marche qu'un instant ; je reviens à ma réalité imaginaire, seul, et je meurs dans mon assiette.
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30 juin
J'veux te parler, j'veux... :\ Quand t'es pas là t'es là quand même.
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1 juillet
Pourquoi tu m'entends pas ? Pourquoi ça fait mal depuis si longtemps ? Pourquoi ça se passe mal comme ça ?
J'veux pas que ça se passe mal moi... J'veux juste que ça se passe bien au contraire !
C'est quoi une vie où seuls nos rêves sourient vraiment ? C'est mieux que rien ?
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2 juillet
:)
<3 mais :)
Tu es pleine de bonnes surprises.
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3 juillet
:) :) :) <= Résumé du soir
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7 juillet (PS : En réalité, cette "note à moi-même" est aussi une note à toi. J'interprétais négativement ton comportement et cela me faisait peur ; mais ce soir-là, tu m'as montré que j'avais tort d'avoir peur)
Note à moi même : la prochaine fois que tu bades insondable connard, ravale ton égocentrisme et tes peurs mal placées. Tu peux parler des choses qui te font peur, mais surtout, SURTOUT, ne cherche pas à résoudre ces peurs d'une mauvaise manière.
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9 juillet
Je t'aime.
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10 juillet
C'est une étrange situation.
Dans mes rêves sans repos je marche, mais je ne suis pas seul. Tu es là et nous échangeons des mots en silence. Des mots qui ne peuvent pas se dire, ni même s'écrire. Des mots silencieux.
C'est toi et pourtant ce n'est pas toi. C'est toi telle que mes rêves te voudraient, et pourtant ce n'est pas toi telle que mon cœur te veut. C'est une âme édulcorée, volatile, incomplète. Un fantôme qui porte ton visage, dont l'amour trop facile est le seul intérêt.
Je suis fou sans doute. Je pense toujours trois ans en arrière, à ce que j'ai quitté. Je ne sais jamais si je regrette vraiment. Au fond... Enfin je ne te ferai pas l'affront de l'écrire, mais je le pense. (PS : je te fais quand même finalement l'affront de l'écrire ; ce que je voulais dire ici était que si je n'étais pas passé par tout ça, je ne t'aurais pas rencontrée)
C'est une étrange situation, d'écrire ça ici. C'est à toi que je voudrais l'écrire. Et pourtant si je le faisais j'écrirais les choses différemment, de façon moins naturelle, plus calculée sans doute, car ne pouvant pas me dédouaner de l'enjeu d'un tel message : ta considération. Ici quelque part c'est mon espace, tout le monde lit, mais personne n'est censé le faire, sauf la personne qui y est explicitement contre-invitée. C'est idiot...
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12 juillet
Je t'aime et j'ai besoin de toi.
Oui, besoin... Je sais que je suis censé faire semblant que ce manque n'existe pas. Mais fuck, sérieux, il a détruit ma vie.
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14 juillet (PS : cette citation de l'ancienne toi est très importante pour moi. C'est l'une des raisons pour lesquelles je n'abandonnerai jamais, même face à ta haine apparente qui me dépasse)
It's that time again... Juste, je pense à toi.
Tu m'as répété une citation qui n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Enfin, dans l'oeil d'un aveugle...
Fais de jolis rêves ! Pour moi, je ne m'inquiète pas.
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15 juillet
Il y a deux types de personnes dans ce monde : celles qui acceptent la réalité et celles qui ont la puissance de la modifier.
J'aurais aimé ne jamais avoir à choisir, j'aurais aimé que la réalité me satisfasse tout simplement, comme c'est le cas pour celle que je suis allé chercher avec kay.
Mais ce n'est pas le cas ici bas. Ce n'est pas le cas du tout et j'ai bel et bien à choisir. J'ai choisi une fois d'accepter en me suicidant et en allant voir « ailleurs ». Et bien j'ai vu, et j'ai vu que c'était immensément mieux ailleurs. Mais cela je ne l'accepterai jamais. Maintenant je ferai tout pour que la réalité devienne aussi bien, TOUT, sans perdre de vue ce que je veux en allant me perdre où je ne veux pas aller comme ces pauvres hères dont je te parlais hier, jusqu'à la fin.
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16 juillet
J'ai rêvé de toi cette nuit. Je t'aime.
Ça vient de me prendre dix minutes de décider de l'ordre d'arrangement de ces mots.
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24 juillet
Il y a deux minutes j'avais mal, je l'aime si fort que ça me faisait mal ; j'avais envie de plonger ma main dans ma poitrine et de m'arracher le coeur. Et puis une simple jolie réponse d'elle, et me voilà pour un temps l'homme le plus heureux du monde :)
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29 juillet
J'ai mal bordel... Ca ne devrait pas se passer comme ça ><
Quand est-ce que ça se passera bien pour une fois ? :\ C'est bon, j'ai donné là, j'ai donné pendant 18 ans, à un moment faut que les mauvaises choses aient une fin, non ?
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1er aout
Je t'aime. Je l'écris ici pour essayer de ne pas être trop lourd.
<3
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3 aout
De manière générale tout va bien ^^
En vrai ça ne dépend pas que de moi, j'ai juste la chance que mon coeur s'entiche des bonnes personnes.
<3
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5 aout
Je t'aime fooooort <3
Je veux dire "je l'aime fort". Mais c'est à elle que j'veux le dire. Sauf que je veux pas lui dire "trop".
Il aura eu plein d'utilités différentes ce journal.
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6 aout
Je voudrais que tu me répondes, en vrai. Enfin il y a beaucoup de choses que je voudrais...
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10 aout
Je n'ai pas un seul instant de repos. Je pense à elle tout le temps, le moindre de ses silences me fait bader, et la moindre de ses réponses me rend super heureux à chaque fois. Elle me manque, tout le temps, tout le temps, tout le temps.
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11 aout
Bon, avant que la batterie de mon tél meure, je t'aime.
Hé ouais.
*râle d'agonie du portable*
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14 aout
J'oscille entre deux états de pensée en permanence.
Un état amoureux extrême, et un état d'auto-flagellation à propos de l'état précédent (je me projette alors dans le regard de la personne concernée et y ressens un jugement extrêmement négatif, dont je m'étonne à chaque fois qu'il ne soit qu'une invention de ma part).
Parce que oui, je suis très fort pour (mal) penser à la place des autres...
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18 aout (PS : je suis en vacances à l'étranger. Pendant ces vacances je vais tellement te saouler que je vais te perdre, te récupérer, te reperdre, et de te rerécupérer)
Les feuilles des eucalyptus se projettent en ombres chinoises sur le paravent ; c'est joli, calme. Leur odeur vive se mêle dans l'air à la tiédeur agréable du soleil matinal.
Notre maison sommaire est une cabane ouverte, perchée dans l'un des arbres à quelques mètres du sol. À même le plancher sont posés deux tapis épais sur lesquels nous avons dormi, et tu dors encore, couchée sur le ventre, les deux bras posés, paumes fermées, de part et d'autre de ta tête.
Je contemple ton visage aux paupières encore closes. La lumière douce du soleil qui filtre entre les feuilles l'éclaire d'un teint frais constellé d'ombres dont le mouvement léger attire irrésistiblement mon regard, et je me dis que de toute ma vie je n'ai jamais rien vu d'aussi charmant. En prenant garde de ne pas te réveiller, je pose ma main au dessus de la tienne, et du bout des doigts je vais chercher tes doigts à toi que j'ouvre délicatement. Ta main à demie ouverte est posée paume et ongles au sol, on dirait un petit animal adorable allongé là, entre le sommeil et l'éveil. Je glisse mes doigts entre les tiens, puis, d'un mouvement lent mais dont la pression te tire légèrement de ta torpeur, c'est ma main qui se referme autour de la tienne.
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25 aout
Je t'aime. Fort.
Ça m'empêche de dormir une fois de plus.
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26 aout
[...]
Étrange torture que de se taire, quand on meurt d'envie de dire [...].
Tous les jours. Tout le temps. Presque à chaque seconde de sa vie.
Seulement il n'y a qu'au réveil que le coeur l'emporte sur la tête. Le reste du temps je regrette de l'avoir laissé s'exprimer à nu, car j'ai peur de te perdre une fois pour toutes.
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28 aout
Nan mais je suis fini... Suffit que tu me parle trois secondes et je suis reparti de plus belle.
C'est pas possible comme je t'aime...
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29 aout
J'ai lu quelque part, sur ce forum sans doute, quelque chose qui ressemblait à « l'homme a deux possibilités : rester allongé et continuer de rêver ou bien se lever et réaliser ses rêves ».
Moi, je rêve de toi.
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31 aout
Je t'aime. Moi au moins je sais ce qui m'empêche de dormir.
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31 aout encore
Elle m'empêche de dormir mais aussi de me lever. Je suis toujours là allongé à rêver d'elle, à me tourner et me retourner, et à me demander ce qu'il faut que je fasse et ce qu'il faut que je ne fasse pas.
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2 septembre
<3 :)
J'veux pas que tu te sentes mal à cause de moi... :\
Mais juste, <3
PS : je me fais une petite fausse joie à chaque fois que j'ai un mail.
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3 septembre
Tu es toujours là.
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3 septembre encore (PS : Tu as décidé de stopper en effet. Moi, je ne voulais vraiment pas que tu partes. Encore aujourd'hui je ne l'accepte pas, en tout cas j'essaierai toujours de te donner envie de revenir vers moi, parce que moi, la chose dont j'ai le plus envie au monde, c'est que tu reviennes, que tu sois à nouveau semblable à la personne que tu étais il y a un an. Je l'aime, cette personne)
Tout ça c'est des trucs que je lui ai dis, elle sait très bien que je la verrai jamais comme une "simple pote", alors la seule personne qui peut décider de stopper c'est elle, moi je ne veux clairement pas stopper quoique ce soit, hormis de la faire se sentir mal mais j'y arrive pas.
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7 septembre
Je fais que ça de visualiser des dénouements positifs, depuis des mois, je le fais même pas exprès.
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9 septembre
L'île de Saint Laurent. Je suis tombé nez à nez avec elle aujourd'hui. Si encore c'était la seule, mais ça m'arrive dix fois par jour...
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14 septembre
Eh sérieux je tombe sur toi 10 fois par jour, si je n'étais pas moi-même l'auteur le la théorie qui consiste à dire que les signes sont des interprétations erronées du hasard dues à une focalisation de la conscience sur ces éléments particuliers je me poserais des questions.
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15 septembre
A chaque explosion émotionnelle, à chacune d'elles, c'est toi. Tu canalises tout... Et tout part vers toi.
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16 septembre
Je ne peux pas écrire ce que je sens, car je crois que ce serait une "erreur". Mais je le sais, je le sens très bien, bien sûr...
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16 septembre encore
Voilà, je pars dans la nuit.
Voilà peut être un mois que je n'ai plus goût à rien, que je me force à manger même les choses que j'aime, que je n'ai plus vraiment le sourire et l'envie d'avancer qui était revenue cette année, que tu m'avais rendue sans t'en rendre compte, toi.
Voilà ce qui me fait peur.
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